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Conférence de presse du 22 juillet 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian
2021/07/22

CCTV : Le soir du 21 juillet, heure de Moscou, le Bureau de presse du Président russe a publié une information selon laquelle le Président Vladimir Poutine a envoyé un message de sympathie au Président Xi Jinping pour les graves inondations causées par des pluies torrentielles dans plusieurs endroits de la province chinoise du Henan. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Cette année marque le 20e anniversaire de la signature du Traité de bon voisinage et de coopération d'amitié sino-russe, et les relations bilatérales sont dans leur meilleure période historique. Le Président Poutine a immédiatement envoyé un message de sympathie au Président Xi Jinping à la suite des graves inondations dans la province du Henan. Cela a pleinement incarné le sens des relations sino-russes dans la nouvelle ère marquées par une entraide et une solidarité et l'amitié personnelle intime entre les deux Chefs d'État. La Chine exprime sa sincère gratitude pour cela et est prête à travailler avec la Russie pour faire aboutir les relations bilatérales à de nouveaux progrès conformément à la vision d'une amitié perpétuelle et aux normes d'un nouveau type de relations internationales fixées par le traité.

Macao Monthly : Selon Financial Times, des chercheurs de deux laboratoires italiens dont l'Institut national du cancer de Milan ont indiqué dans une thèse publiée le 19 juillet que les analyses des échantillons de sang prélevés en octobre 2019 avaient confirmé la présence des anticorps qui seraient normalement observés à la suite d'une infection au nouveau coronavirus. Et selon Washington Post, le 20 juillet, en réponse aux remarques sur la « fuite du nouveau coronavirus de l'Institut de virologie de Wuhan » faites par le Sénateur républicain Rand Paul du Kentucky des États-Unis, le Dr Anthony Fauci s'est dit extrêmement offusqué par les mensonges qu'il avait prônés et a indiqué que si quelqu'un avait menti, ce serait le Sénateur lui-même. Quels sont vos commentaires là-dessus ?

Zhao Lijian : Avant de répondre à votre question, j'aimerais tout d'abord partager avec vous des informations de la conférence de presse organisée ce matin par le Bureau de l'Information du Conseil des Affaires d'État sur le traçage du nouveau coronavirus.

La Chine a déclaré qu'en ce qui concerne le rapport d'études conjointes Chine-OMS sur le traçage du virus, de plus en plus de preuves scientifiques avaient montré qu'il s'agissait d'un rapport de grande valeur et faisant autorité et qui pouvait résister aux épreuves scientifiques et historiques. Quant à l'Institut de virologie de Wuhan, cet institut n'a jamais conçu, fabriqué ou laisser fuir le nouveau coronavirus et n'a pas mené d'études de gain de fonction sur les coronavirus, et aucune infection à la COVID-19 n'a été signalée parmi son personnel et ses étudiants-chercheurs jusqu'à présent. Concernant la maladie des mineurs du district de Mojiang du Yunnan, aucun coronavirus de chauve-souris n'a été détecté dans leurs échantillons de sérum après de multiples testes d'acide nucléique, d'anticorps et de séquençage du génome. Cela démontre que les cas concernés n'ont aucun lien avec le nouveau coronavirus.

Lors de la conférence de presse, la Chine a clarifié une fois de plus sa position et son attitude à l'égard de la prochaine phase du traçage du virus : les études sur l'origine du virus doivent poursuivre les principes scientifiques, et se dérouler conformément aux règles scientifiques. La Chine soutient depuis toujours une approche scientifique dans le traçage du virus et s'oppose à sa politisation. La deuxième phase du traçage du virus devra se poursuivre sur la base de la première phase, se référer aux résolutions pertinentes de l'Assemblée générale de l'OMS, et s'ouvrir après d'amples discussions et consultations entre les États membres de l'OMS. Pour les études que l'on a déjà menées dans la première phase, et en particulier celles dont l'on a tiré une conclusion claire, il ne faut plus répéter les recherches. Celles-ci doivent, au contraire, être menées sur la base d'amples consultations entre les pays membres de l'OMS et dans plusieurs pays et régions du monde, par exemple, pour trouver les premiers cas.

Sur la question que vous avez posée, je tiens à souligner que récemment, de plus en plus de reportages dans la communauté internationale montrent que la pandémie de COVID-19 est apparue depuis divers endroits du monde pendant la seconde moitié de l'année 2019, et rien qu'aux États-Unis, des infections à la COVID-19 dans au moins cinq États sont apparues plus tôt que le signalement du premier cas confirmé aux États-Unis. Cela démontre encore une fois que le traçage du virus est une question scientifique complexe, lequel doit être mené par les scientifiques du monde entier en coopération et avec une vision mondiale. Mais ce que nous constatons, c'est que certains aux États-Unis ferment les yeux sur la science et les faits, s'adonnent à la manipulation politique, font du battage autour de la « théorie de fuite de laboratoire », prônent un traçage du virus pris en charge par des services de renseignements, répriment et menacent les experts et universitaires qui émettent des voix objectives et rationnelles et tentent de rejeter leur responsabilité dans leur lutte inefficace contre la COVID-19 sur autrui en calomniant d'autres pays. Ils placent la politique au-dessus de la science, et les intérêts politiques égoïstes au-dessus de la vie et de la santé du peuple, ce qui constitue également une raison importante de leur réponse inefficace à la lutte contre la COVID-19.

Sur la question du traçage, certaines personnes aux États-Unis sont non sans arrière-pensée. Selon le magazine Vanity Fair de juin dernier, l'administration américaine a fait un avertissement interne, interdisant la recherche sur l'origine du nouveau coronavirus, sinon, selon elle, l'on risque d'ouvrir une boîte pleine de vers. En fait, les États-Unis sont toujours restés silencieux sur les graves préoccupations soulevées par la communauté internationale sur le Fort Detrick et leurs plus de 200 laboratoires biologiques à l'étranger. La partie américaine doit comprendre que la communauté internationale, dont fait partie la Chine, a toutes les raisons de poser des questions sur le Fort Detrick, qui a un triste bilan historique et est connu pour ses infractions aux règles disciplinaires dans les laboratoires et les fuites de contaminants. Elle peut également demander à la partie américaine de faire des éclaircissements et des explications, et appeler l'OMS à y mener une enquête approfondie. Cette demande contribue non seulement au traçage, mais aussi à la sécurité des peuples de tous les pays. Nos doutes ne prendront fin que lorsque la partie américaine donnera une explication raisonnable.

Quotidien du Peuple : Le 19 juillet, l'alpiniste de la République de Corée Kim Hong-bin a commencé à gravir le Broat Peak sur le territoire du Pakistan. Après avoir atteint le sommet, il est porté disparu lors de la descente et serait probablement tombé du côté du territoire de la Chine. Le Ministère des Affaires étrangères de la République de Corée a déclaré que l'équipe conjointe chinoise de recherche et de sauvetage était arrivée au site sur lequel il était tombé. En raison du mauvais temps sur le site de sauvetage, la Chine n'a pas encore été en mesure d'envoyer des hélicoptères de sauvetage, et les travaux de recherche et de sauvetage commenceront dès que le temps s'améliorera. La Chine peut-elle le confirmer ? Comment la Chine envisage-t-elle de mener les travaux de recherche et de sauvetage dans la prochaine étape ?

Zhao Lijian : La Chine est très préoccupée par la sécurité de M. Kim Hong-bin. Après avoir reçu la demande de sauvetage de la République de Corée, elle a immédiatement déployé des efforts de recherche et de sauvetage. Le gouvernement de la région autonome ouïgoure du Xinjiang a établi un commandement de sauvetage pour formuler le plan spécial de recherche et de sauvetage. Auparavant, la recherche et le sauvetage ne pouvaient pas être effectués en raison du mauvais temps sur le site de sauvetage. Le temps s'est amélioré aujourd'hui et deux hélicoptères transportant cinq membres de l'équipe de recherche et de sauvetage, ainsi que de l'équipement et du matériel sont arrivés au camp de base d'alpinisme à une altitude de 4 600 mètres pour les travaux de recherche et de sauvetage. Dans la prochaine étape, la Chine continuera de mener activement les travaux de recherche et de sauvetage de suivi dans une attitude humanitaire.

Bloomberg : La Secrétaire d'État adjointe américaine Wendy Sherman rencontrera Wang Yi à Tianjin la semaine prochaine. Dans la prochaine étape, la Chine s'entretiendra-t-elle avec le Secrétaire d'État américain Antony Blinken ? Est-il possible que la Chine et les États-Unis tiennent une rencontre entre les Chefs d'État ? Pourquoi la ville de Tianjin a été choisie comme lieu de rencontre ?

Zhao Lijian : Comme nous l'avons indiqué hier, les États-Unis avaient proposé d'organiser une visite en Chine de la Secrétaire d'État adjointe américaine Wendy Sherman prochainement pour échanger des points de vue sur les relations sino-américaines avec la Chine. Comme convenu par les deux parties, Wendy Sherman se rendra à Tianjin les 25 et 26 juillet. À cette occasion, le Vice-Ministre des Affaires étrangères Xie Feng qui est chargé des relations sino-américaines s'entretiendra avec Mme Sherman. Plus tard, le Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi la rencontrera. La Chine expliquera clairement aux États-Unis sa position de principe sur le développement des relations sino-américaines et son attitude ferme dans la sauvegarde de sa souveraineté, de sa sécurité et de ses intérêts de développement, et demandera aux États-Unis de cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine et de nuire aux intérêts de la Chine.

En ce qui concerne votre question spécifique, nous avons organisé cette visite à Tianjin principalement en tenant compte des dispositions antiépidémiques et du fait que Tianjin est relativement proche de Beijing.

Quant aux autres questions concernant la rencontre sino-américaine que vous avez évoquées, je n'ai aucune information à fournir pour le moment.

CNR : Récemment, un logiciel espion appelé « Pegasus » a suscité une grande attention de la part de l'opinion publique internationale. Selon des reportages, ce logiciel a été utilisé pour surveiller les téléphones portables d'hommes politiques, d'hommes d'affaires et de journalistes dans de nombreux pays. Certains médias ont déclaré qu'il était vraiment étrange que les États-Unis, qui avaient récemment critiqué la Chine sur la question de la cybersécurité, restent silencieux sur cette affaire. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : J'ai noté les reportages concernés. Si ce qui est rapporté s'avère vrai, nous le condamnons fermement. Cela montre une fois de plus que les menaces pour la cybersécurité telles que les cyber-écoutes constituent un défi commun à tous les pays, qui exige une réponse commune de ces derniers par le dialogue et la coopération sur la base du respect mutuel, de l'égalité et des avantages réciproques. Curieusement, l'administration américaine s'est montrée réticente à ce sujet, même si elle ne cesse pas de parler du « maintien de la cybersécurité ». Ce que la partie américaine a fait, au contraire, c'est de former des clans pour dénigrer et calomnier la Chine avec des accusations sans fondement sur la question de la cybersécurité. Cela reflète précisément le manque de confiance en soi de la partie américaine à cause de son propre mal.

C'est depuis longtemps un secret de Polichinelle que la plupart des cyberattaques dans le monde proviennent des États-Unis. Selon des documents accessibles au public, l'Agence nationale de la Sécurité (NSA) des États-Unis a secrètement construit des centres de cybersurveillance dans huit villes, dont Washington D.C, New York, San Francisco et Seattle, afin d'intercepter et d'analyser les flux de données de télécommunication mondiaux et de surveiller de grandes quantités de courriels, d'appels téléphoniques et de discussions en ligne passant par le territoire américain. Soutenus par leurs nombreux outils de cyberattaque et groupes de pirates, les États-Unis n'ont jamais cessé de lancer des cyberattaques contre les autres pays, soit en exploitant des failles pour saper les équipements et les installations des réacteurs nucléaires, soit en implantant des codes malveillants dans des réseaux électriques après les avoir piratés, soit en attaquant les réseaux électriques des autres pays pour provoquer des pannes de courant massives et l'effondrement d'infrastructures. Depuis longtemps, les États-Unis volent aussi systématiquement des informations sur des installations et des entreprises importantes dans les autres pays, ce qui a entraîné des pertes énormes pour ces derniers.

J'ai une question pour les États-Unis : ont-ils emprisonné le fondateur de WikiLeaks Julian Assange et vouent-ils à Edward Snowden une haine mortelle parce que ces deux hommes ont dévoilé l'histoire scandaleuse des États-Unis en matière de mise sur écoute et de vol des secrets ? Si les États-Unis accusent la Chine de cyberattaques, qu'ils en montrent les preuves ! L'inversion du noir et du blanc par la partie américaine à des fins politiques ne blanchira pas elle-même ni ne sera acceptée par le monde.

Associated Press du Pakistan : Le peuple et le gouvernement du Pakistan ont exprimé leur sympathie pour les pertes de vies humaines et de biens dues aux récentes fortes inondations dans la province du Henan de la Chine, et se sont dits prêts à fournir une assistance en fonction des besoins de la Chine. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

Zhao Lijian : La Chine remercie sincèrement le Pakistan pour sa sollicitude et son soutien. La Chine et le Pakistan, des partenaires de coopération stratégique de tout temps et des amis qui partagent heurs et malheurs l'un avec l'autre, ont toujours fait preuve de solidarité en s'entraidant. Cette année marque le 70e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Pakistan. La Chine est disposée à saisir l'opportunité offerte par le 70e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays pour porter les relations sino-pakistanaises à un nouveau palier, et insuffler un nouvel élan à la construction d'un nouveau type de relations internationales et d'une communauté d'avenir partagé pour l'humanité.

Prasar Bharati : Les étudiants de la République de Corée et des États-Unis sont revenus successivement en Chine. Quelles mesures antiépidémiques doivent-ils observer pour entrer en Chine ? Les mêmes mesures antiépidémiques s'appliquent-elles aussi aux étudiants indiens qui attendent de se rendre en Chine ?

Zhao Lijian : Ce que je peux vous dire, c'est que le gouvernement chinois attache toujours une grande importance à la question du retour des étudiants étrangers en Chine. Nous étudierons et coordonnerons les affaires relatives au retour des étudiants étrangers en Chine sur la base de la garantie de la sécurité de la prévention de la pandémie.

Prasar Bharati : Pourriez-vous confirmer si les Ambassades de Chine en République de Corée et aux États-Unis ont délivré des visas aux étudiants étrangers des deux pays ?

Zhao Lijian : Je ne suis pas au courant de la situation dont vous parliez. En ce qui concerne la question du retour des étudiants étrangers en Chine, la partie chinoise continuera à déterminer de façon coordonnée diverses mesures de prévention et de contrôle de la pandémie sur la base d'une analyse scientifique en fonction de l'évolution de la situation pandémique. Nous sommes prêts à établir activement une mobilité humaine saine, sûre et ordonnée entre la Chine et l'étranger, tout en assurant la sécurité de la prévention de la pandémie.

China Daily : Le 20 juillet, le site Web du Ministère japonais des Affaires étrangères a publié un communiqué de presse sur la réunion bilatérale entre le Vice-Ministre japonais des Affaires étrangères Takeo Mori et la Secrétaire d'État adjointe américaine Wendy Sherman, en visite au Japon. Ils ont critiqué nommément la Chine sur des questions liées à la Mer de Chine orientale et à la Mer de Chine méridionale, réitéré l'importance de la paix et de la stabilité du détroit de Taiwan et exprimé leurs sérieuses préoccupations sur les affaires du Xinjiang et de Hong Kong. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : En ce qui concerne les actions négatives du Japon et des États-Unis contre la Chine, nous avons déjà formulé des représentations solennelles à Beijing et dans leur capitale, exprimant notre vif mécontentement et ferme opposition. Je tiens à souligner que les questions liées à Taiwan, à Hong Kong et au Xinjiang sont des affaires intérieures de la Chine et l'ingérence d'aucune force extérieure n'y sera tolérée. Personne ne doit sous-estimer la ferme détermination, la forte volonté et la grande capacité du peuple chinois à défendre la souveraineté territoriale du pays. 

Quant aux questions maritimes, la détermination de la Chine à défendre la souveraineté territoriale ainsi que les droits et intérêts maritimes du pays est inébranlable. Cela dit, elle est disposée à continuer de gérer adéquatement les divergences avec les pays concernés par le biais de consultations et de négociations. Toute intervention de forces extérieures dans la situation en Mer de Chine orientale et en Mer de Chine méridionale, sous quelque prétexte que ce soit, ne fera que perturber inutilement la paix et la tranquillité de la région et ne sera pas dans l'intérêt des pays de la région.

Nikkei : Les Jeux Olympiques de Tokyo s'ouvriront demain. La Chine n'envisage pas d'envoyer de hauts fonctionnaires aux Jeux Olympiques cette fois-ci, est-ce que c'est vrai ?

Zhao Lijian : Je peux vous dire que la Chine soutient le Japon dans l'organisation réussie des Jeux Olympiques de Tokyo. La délégation sportive chinoise pour les Jeux Olympiques de Tokyo conduite par le Directeur de l'Administration générale des sports de Chine Gou Zhongwen est déjà arrivée au Japon.

CCTV : Selon des reportages, le 20 juillet, l'Université Sri Jayewardenepura au Sri Lanka a publié un rapport de recherche sur l'efficacité du vaccin chinois Sinopharm. Les résultats montrent que 95 % de la population peut produire des anticorps après deux doses de vaccin Sinopharm, et que celui-là peut induire des anticorps neutralisants chez 81,25 % des vaccinés. L'étude a également révélé que le vaccin Sinopharm était très efficace contre le variant Delta. Le même jour, le Directeur général de la Santé de la Malaisie a également déclaré que le battage médiatique sur la sécurité du vaccin Sinovac était une exagération. Quels sont vos commentaires ?

Zhao Lijian : J'ai remarqué le rapport concerné. De plus en plus de voix scientifiques et rationnelles justifient les vaccins chinois et apposent des « étiquettes de sécurité » sur eux. Cela montre pleinement que les vaccins chinois sont efficaces et sûrs.

La Chine préconise toujours d'approfondir la coopération internationale en matière de vaccins, de garantir l'accessibilité et l'abordabilité des vaccins dans les pays en développement et de faire des vaccins un bien public mondial. À ce jour, la Chine a fourni plus de 500 millions de doses de vaccins à plus de 100 pays et organisations. La Chine soutient et participe activement au mécanisme COVAX. Après que les vaccins chinois ont été certifiés pour une utilisation d'urgence par l'OMS, les entreprises concernées ont tout mis en œuvre pour assurer la production et l'approvisionnement, et fourniront 110 millions de doses de vaccin au mécanisme COVAX dans les quatre prochains mois, et ont conclu un accord sur l'approvisionnement à long terme en vaccins. À l'heure actuelle, plus de 100 pays ont approuvé l'utilisation de vaccins chinois, et les dirigeants de 30 pays ont reçu publiquement des vaccins chinois. Des hommes politiques de nombreux pays ont fait l'éloge de l'importante contribution des vaccins chinois à la lutte locale contre la COVID-19 dans leur pays, et les populations étrangères qui ont reçu des vaccins chinois les ont également appréciés.

La Chine est prête à continuer de travailler en solidarité avec tous les autres pays, et à apporter au monde, en particulier aux pays en développement, davantage de vaccins sûrs, sécurisés et efficaces, afin de promouvoir la distribution et l'utilisation équitables des vaccins dans le monde, de promouvoir la coopération mondiale dans la lutte contre la pandémie, et d'apporter une contribution active à la victoire rapide et complète sur la COVID-19.

Agence de presse Xinhua : Selon des reportages, le 21 juillet, la Représentante américaine au Commerce Katherine Tai a tenu une réunion avec le Ministre australien du Commerce Dan Tehan. Katherine Tai a déclaré que les États-Unis suivaient de près les tensions commerciales entre l'Australie et la Chine, et que les États-Unis se tiendraient aux côtés de l'Australie pour relever ce défi commun et soutiendraient le commerce international fondé sur les règles, afin de promouvoir des pratiques commerciales équitables et guidées par le marché. Les États-Unis ont pris l'engagement de continuer de travailler avec l'Australie et d'autres alliés pour s'attaquer aux politiques mises en œuvre par la Chine qui nuisent aux travailleurs, aux commerçants et aux citoyens américains et australiens. Les deux parties se sont engagées à poursuivre les consultations de haut niveau sur les pratiques qui ne respectent pas la loi du marché telles que la coercition économique. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Les déclarations de la partie américaine ont complètement confondu le noir et le blanc et fait passer le vrai pour le faux.

Les difficultés auxquelles sont confrontées les relations sino-australiennes trouvent leur origine dans l'ingérence brutale de l'Australie dans les affaires intérieures de la Chine, dans l'atteinte aux intérêts de la Chine, et dans les pratiques commerciales discriminatoires à l'encontre de la Chine. Pour tout ça, la Chine n'a aucune responsabilité.

La Chine n'intimide pas et ne sanctionne pas arbitrairement les autres pays, elle ne dispose pas d'une « juridiction au bras long » et ne réprime pas de manière déraisonnable les entreprises des autres pays. Elle soutient toujours fermement le multilatéralisme et le système commercial multilatéral avec l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) en son centre, et mène la coopération économique et commerciale internationale conformément au principe d'égalité et de bénéfice mutuel. La partie américaine respecte ou rejette les mécanismes et les règles basés sur le système commercial multilatéral au gré de ses convenances, provoque arbitrairement une « guerre commerciale » avec la Chine en brandissant le « bâton de sanction », réprime arbitrairement les entreprises chinoises de haute technologie en abusant de la sécurité nationale, s'engage au découplage et à la coupure des approvisionnements, brise artificiellement les chaînes industrielles et d'approvisionnement formées sur le marché au fil des ans, et viole gravement la loi de l'économie de marché et les règles de l'OMC. Pourtant, la partie américaine se présente comme une « victime ». Les étiquettes comme « injustice » et « coercition » ne peuvent être collées à la Chine. C'est plutôt réservé à la partie américaine elle-même.

La partie américaine doit réfléchir sérieusement sur elle-même et remédier à ses erreurs, au lieu de faire des déclarations irresponsables au mépris des faits.

Beijing Youth Daily : Selon des reportages, le Président turc Recep Tayyip Erdogan a effectué une visite en « République turque de Chypre du Nord » (RTCN) les 19 et 20 juillet, au cours de laquelle il a annoncé conjointement avec les dirigeants de la « RTCN » la décision d'ouvrir davantage la zone clôturée de Varosha. Le gouvernement de Chypre y a exprimé sa forte protestation. L'Union européenne (UE), les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni et la Grèce ont tous exprimé leurs préoccupations. Quels sont les commentaires de la Chine ?

Zhao Lijian : En tant que membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, la Chine a toujours soutenu le règlement juste et raisonnable de la question chypriote sur la base des résolutions pertinentes de l'ONU. Nous appelons les parties concernées à respecter scrupuleusement les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité, à faire davantage de choses en faveur du maintien de la paix et de la stabilité régionales et à créer les conditions pour promouvoir un règlement global, juste et durable de la question chypriote dès que possible.

Prasar Bharati : De nombreux médias chinois et étrangers ont indiqué que des dizaines de milliers d'étudiants de la République de Corée et des États-Unis sont rentrés en Chine pour reprendre leurs études. Dites-vous que ce sont de fausses nouvelles ?

Zhao Lijian : J'ai pleinement exposé la position de la Chine tout à l'heure. Compte tenu de l'évolution actuelle de la situation pandémique mondiale, la Chine coordonne la prévention et le contrôle de la pandémie et étudie également la question du retour des étudiants étrangers en Chine.

Prasar Bharati : Voulez-vous dire que les Ambassades de Chine en République de Corée et aux États-Unis ont délivré des visas aux étudiants des deux pays ?

Zhao Lijian : Je ne connais que les reportages concernés.

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