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Conférence de presse du 21 juillet 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian
2021/07/21

Selon les arrangements de travail, la Chine a nommé M. Yue Xiaoyong nouvel Envoyé spécial du Ministère chinois des Affaires étrangères pour les affaires afghanes. Il reprendra le travail de l'ancien Envoyé spécial M. Liu Jian. M. Liu a accompli avec succès sa mission d'Envoyé spécial et nous tenons à remercier tous les partenaires concernés pour le soutien qu'ils lui ont apporté. L'Envoyé spécial Yue Xiaoyong est un diplomate chevronné qui a une longue expérience pratique et académique de la diplomatie. Il a été Ambassadeur de Chine au Qatar, en Jordanie et en Irlande. La question de l'Afghanistan est actuellement au centre de l'attention de la communauté internationale. La Chine a toujours participé activement à la promotion de la paix et de la réconciliation en Afghanistan, et attache une grande importance aux échanges et à la coordination avec toutes les parties concernées ainsi qu'à la coopération internationale liée à l'Afghanistan, et continuera de jouer un rôle constructif pour que la paix et la stabilité règnent en Afghanistan dans les meilleurs délais. M. Yue établira dès que possible des relations de travail avec les collègues de toutes les parties concernées et maintiendra des contacts et une coordination étroits avec eux.

Shenzhen TV : Récemment, certaines personnalités politiques de la République de Corée ont fait des remarques négatives sur les questions liées à Hong Kong et au système de défense THAAD (Terminal High Altitude Area Defense). L'Ambassadeur de Chine en République de Corée a exposé la position de la Chine sur ces sujets par divers moyens tels que des réunions et des articles publiés. Certains en République de Corée pensent que cela pourrait être une ingérence dans les affaires intérieures de la République de Corée et pourrait influencer les élections du pays. Le Ministère des Affaires étrangères de la République de Corée a également exprimé son souhait de voir la Chine agir avec prudence. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : J'ai remarqué que certaines personnalités du milieu politique de la République de Corée avaient récemment fait des remarques sur des questions liées à Hong Kong et au système THAAD, dont plusieurs sont inacceptables pour la partie chinoise. Je tiens à souligner que Hong Kong fait partie de la Chine. Les affaires de Hong Kong relèvent purement des affaires intérieures de la Chine. Aucun pays, aucune organisation et aucun individu ne doit faire des commentaires irresponsables, et ils n'en ont pas le droit. Sur la question du système THAAD, la Chine et la République de Corée sont parvenues à un consensus sur l'arrangement temporaire. Il s'agit d'une base importante pour l'amélioration et le développement des relations entre les deux pays. Nous espérons que la République de Corée traitera adéquatement cette question dans le respect du consensus entre les deux parties et recherchera activement une solution fondamentale. Il est un devoir des envoyés diplomatiques chinois de faire connaître en temps utile la position de la Chine sur les questions liées aux intérêts vitaux chinois. Il ne s'agit pas d'une soi-disant ingérence dans les affaires intérieures d'autrui ou d'une influence sur les élections d'autres pays.

La Chine et la République de Corée sont des voisins proches et des partenaires de coopération stratégique importants l'une pour l'autre. Il est dans l'intérêt commun des deux pays de maintenir, de consolider et de développer les relations entre eux. J'ai remarqué que la République de Corée organiserait les élections présidentielles l'année prochaine. Quel que soit le candidat élu à la présidence de la République de Corée, la Chine sera prête à travailler avec elle pour continuer de développer les relations bilatérales au bénéfice des peuples des deux pays. La Chine adhère au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d'autrui. Nous ne pouvons pas et ne voulons jamais intervenir dans les élections en République de Corée ni les influencer. Cela dit, nous espérons toujours que le milieu politique et l'opinion publique de la République de Corée émettront des voix positives sur le développement des relations bilatérales, et y injecteront plus de dynamique positive, y compris dans le contexte des élections importantes du pays.

CCTV : Le 20 juillet, l'Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures du Département américain de la Sécurité intérieure a publié un rapport, selon lequel l'administration américaine a identifié et suivi 23 opérateurs américains de gazoduc qui auraient été ciblés par des cyberattaques entre 2011 et 2013, et des acteurs soutenus par le gouvernement chinois seraient responsables de ces activités d'intrusion. Quelle est la réponse de la partie chinoise ?

Zhao Lijian : Le soi-disant rapport de la partie américaine confond totalement le noir et le blanc et joue le « voleur criant au vol ». La Chine s'oppose fermement aux cyberattaques et les combat sous toutes leurs formes. Cette position est constante et claire.

Les États-Unis sont la plus grande source des cyberattaques contre la Chine. Selon des statistiques, en 2020, les institutions chinoises concernées ont détecté plus de 42 millions d'échantillons de logiciels malveillants. Parmi ceux qui viennent de l'étranger, 53 % viennent des États-Unis. S'il y avait un titre « premier pays de hackers » sur le plan mondial, nul ne serait mieux qualifié que les États-Unis pour le porter.

Les États-Unis n'épargnent même pas leurs alliés quand ils pratiquent la mise sur écoute. WikiLeaks a révélé en 2015 que l'Agence nationale de la Sécurité (NSA) des États-Unis avait écouté la Chancelière allemande Angela Merkel pendant plusieurs années, surveillé 125 numéros de téléphone utilisés par des fonctionnaires allemands pendant longtemps et s'était livrée à l'écoute sur les Présidents français Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande. Selon un reportage publié cette année par Danmarks Radio, la NSA a utilisé sa coopération avec les services de renseignements du Danemark pour espionner les échanges téléphoniques et de SMS des hommes politiques de nombreux pays européens, tels que l'Allemagne, la France, la Norvège, la Suède et les Pays-Bas, y compris la Chancelière Angela Merkel. Les révélations d'Edward Snowden sur le programme de surveillance américain « Stateroom » montrent que les États-Unis ont installé des équipements de mise sur écoute dans près de 100 ambassades et consulats américains à l'étranger, afin de voler des secrets des pays d'accueil. Comme vous le savez tous, il a été prouvé que les « appareils de cryptage » de la société suisse Crypto AG, fondée il y a un demi-siècle, qui se vendaient à plus de 120 pays, étaient en fait des « machines à voler les secrets » de l'Agence centrale du Renseignement (CIA) des États-Unis.

Le public connaît clairement la vérité. Sur la question de cybersécurité, les États-Unis ont perdu leur crédit et leurs remarques manquent de toute crédibilité.

Phoenix TV : Le Bureau des affaires de l'Asie de l'Est et du Pacifique (EAP) du Département d'État américain a tweeté que les États-Unis saluaient les efforts déployés par Taiwan pour élargir ses partenariats internationaux et relever les défis communs, tels que la pandémie de COVID-19, le filtrage des investissements et la résilience de la chaîne d'approvisionnement. Les États-Unis apprécient l'établissement du « Bureau de représentation de Taiwan en Lituanie ». Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères là-dessus ?

Zhao Lijian : Nous nous opposons fermement aux propos et actes erronés pris par la partie américaine. Il n'y a qu'une seule Chine dans le monde, et Taiwan fait partie inaliénable du territoire chinois. Tel est un fait historique et juridique qui ne peut être modifié par aucun individu ni aucune force de quelque manière que ce soit. La partie américaine doit respecter effectivement et scrupuleusement le principe d'une seule Chine et les dispositions énoncées dans les trois communiqués conjoints sino-américains, faire preuve de prudence dans ses paroles et ses actes sur la question de Taiwan, et cesser d'aider Taiwan à élargir son soi-disant « espace international » et d'envoyer tout signal erroné aux forces séparatistes prônant l'« indépendance de Taiwan ».

Global Times : Jusqu'à l'après-midi du 21 juillet, environ 5 millions d'internautes chinois ont cosigné la lettre ouverte appelant l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) à enquêter sur le laboratoire biologique de Fort Detrick, ce qui a attiré l'attention des médias chinois et internationaux. Quels sont vos commentaires en la matière ?

Zhao Lijian : Depuis son lancement le 17 juillet, cette initiative de cosignature a reçu des réponses actives du peuple chinois, avec la participation de quelque 5 millions de personnes en moins de 5 jours. Un nombre croissant de participants reflète l'aspiration du peuple chinois et sa colère face à la manipulation politique de certains aux États-Unis qui instrumentalisent la question du traçage du virus. Une enquête sur le Fort Detrick aurait été menée il y a longtemps par les États-Unis, mais ceux-ci ne l'ont toujours pas faite jusqu'à ce moment.

Le mystère du Fort Detrick reste inexpliqué jusqu'à ce jour. En juillet 2019, le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) des États-Unis a envoyé une ordonnance d'interdiction au Fort Detrick, lui demandant de mettre fin à la plupart de ses activités. Juste le même mois, une maladie respiratoire inexpliquée a commencé à apparaître dans le nord de la Virginie et une épidémie massive de la « maladie pulmonaire liée au vapotage » (EVALI) s'est produite dans le Wisconsin. À la fin du mois de juillet 2019, une maladie respiratoire d'origine inconnue causant une pneumonie a été signalée dans deux maisons de retraite proches du Fort Detrick. En septembre 2019, le Maryland, où se trouve le Fort Detrick, a signalé un doublement du nombre de cas d'EVALI. Malgré tout cela, la partie américaine a refusé de divulguer les raisons de la fermeture du Fort Detrick en invoquant la « sécurité nationale ». Le Fort Detrick est également connu pour ses méfaits et ses taches troublants dans l'histoire. Des documents de recherches sur les guerres bactériologiques menées par l'Allemagne nazie et l'Unité 731 de l'armée d'agression japonaise qui avait envahi la Chine y sont conservés. Des médias américains ont également révélé que le Fort Detrick stockait jusqu'à présent un grand nombre de virus posant une menace grave à la sécurité humaine. Quel est le lien exact entre ces incidents ? Quand exactement la partie américaine a-t-elle l'intention de clarifier cela publiquement ?

L'enquête sur le Fort Detrick est un appel des peuples du monde, y compris le peuple chinois. C'est une question à laquelle les États-Unis doivent répondre en ce qui concerne le traçage du virus. Face à la perte de près de 630 000 vies à cause de la COVID-19 dans leur propre pays, les États-Unis doivent faire preuve de transparence, et prendre des mesures concrètes pour enquêter de manière approfondie sur l'origine du virus dans leur propre pays, sur les raisons de leur inefficacité dans la lutte contre la COVID-19 tout en poursuivant les responsables, et sur les mystères du Fort Detrick et de leurs plus de 200 laboratoires biologiques à l'étranger afin de se justifier devant les peuples du monde et la communauté internationale.

South China Morning Post : J'ai deux questions. La première question concerne la visite en Asie de Wendy Sherman. Selon des médias, elle a déjà fait entendre, ensemble avec des diplomates de la République de Corée et du Japon, qu'il était important de maintenir ensemble la stabilité de la situation dans le détroit de Taiwan. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ? La deuxième question porte sur la déclaration conjointe des Ministres de la Défense du Royaume-Uni et du Japon, selon laquelle le Royaume-Uni déploiera de manière permanente deux navires de guerre dans les eaux asiatiques. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

Zhao Lijian : Pour votre première question, je tiens à souligner que les questions liées à Taiwan, à Hong Kong et au Xinjiang relèvent toutes des affaires intérieures de la Chine, dans lesquelles aucune ingérence de force extérieure ne sera tolérée. Coincés dans la mentalité de la guerre froide, les États-Unis et le Japon s'engagent délibérément dans l'affrontement des blocs et tentent de créer un « encerclement » antichinois. Cela va totalement à l'encontre de la tendance de l'époque et des aspirations communes de la grande majorité des pays de la région et du monde entier, celles à la paix, au développement et à la coopération. Les États-Unis et le Japon doivent cesser immédiatement de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine et de porter atteinte à la paix et à la stabilité régionales. La Chine défendra résolument sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts de développement.

Concernant la deuxième question que vous avez mentionnée, nous respectons la liberté de navigation dont jouissent tous les pays dans les eaux au large de la Chine conformément au droit international, mais nous nous opposons fermement à l'étalage de forces devant la Chine par quelque pays que ce soit en vue de compromettre la souveraineté et la sécurité de la Chine et de saper la paix et la stabilité régionales.

China News Service : Récemment, certains hommes politiques et médias américains ont fait du tapage autour de la contamination de trois employés de l'Institut de virologie de Wuhan en novembre 2019, disant que cela endossait la crédibilité d'une possible « fuite de laboratoire » du virus. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Permettez-moi de poser quelques questions très simples à la partie américaine. Si les États-Unis sont tellement sûrs de leur assertion, ils devront donc montrer les preuves ! La partie américaine prétend que trois employés de l'Institut de virologie de Wuhan ont été infectés. Comment s'appellent-ils ? Quelles sont les maladies qu'ils ont contractées ? S'il s'agit des cas positifs à la COVID-19, alors que la partie américaine doit montrer les résultats de leur test ! Les États-Unis doivent répondre à ces questions. Malheureusement, ils ne peuvent fournir aucune preuve, car, je peux vous le dire, ils ont fabriqué ces mensonges dans le simple but d'instrumentaliser le traçage du virus et de stigmatiser et de diaboliser la Chine.

Permettez-moi de rallonger un peu plus la liste des questions auxquelles les États-Unis doivent répondre.

Selon des reportages, une recherche de l'Institut national de la Santé des États-Unis a montré que, déjà en décembre 2019, des preuves d'infection à la COVID-19 étaient apparues dans cinq États américains. Quelle est la réponse des États-Unis ?

Selon d'autres reportages, 171 cas de COVID-19 en Floride ont présenté des symptômes avant que le premier cas ait été signalé dans l'État, et aucun d'entre eux n'avait voyagé en Chine. Quelles sont les explications des États-Unis ?

Toujours selon des médias, le maire de Belleville dans le New Jersey a déjà été infecté au nouveau coronavirus en novembre 2019, soit plus de deux mois avant le signalement du premier cas confirmé aux États-Unis. Comment les États-Unis expliquent-ils cela ?

Et l'épidémie de l'EVALI qui a dévasté un grand nombre d'États américains en juillet 2019 présente des symptômes extrêmement similaires à ceux de la COVID-19. Les États-Unis peuvent-ils y apporter des clarifications ?

Les États-Unis font la sourde oreille chaque fois que sont évoquées des enquêtes de l'OMS au Fort Detrick et dans les plus de 200 laboratoires biologiques américains à l'étranger. Quels sont les secrets ignobles au Fort Detrick ?

China Review News : Le 20 juillet, l'« État islamique » a publié une déclaration dans laquelle il a revendiqué les attaques à la roquette près du palais présidentiel afghan. Il a déclaré avoir visé le palais présidentiel et la zone verte à Kaboul avec sept roquettes « Katioucha ». Le même jour, le porte-parole du Département d'État américain Ned Price en a exprimé ses condamnations. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

Zhao Lijian : La Chine exprime sa ferme condamnation aux attaques concernées, s'oppose résolument à toute forme d'extrémisme violent, et continuera de soutenir fermement le gouvernement et le peuple afghans dans leur lutte contre le terrorisme et leur maintien de la sécurité et de la stabilité nationales. Nous sommes prêts à travailler avec la communauté internationale pour aider l'Afghanistan à parvenir rapidement à la paix.

Il est à noter que la récente et soudaine annonce des États-Unis sur le retrait complet de leurs troupes d'Afghanistan a donné lieu à des attentats à la bombe successifs dans plusieurs régions de l'Afghanistan. La situation sécuritaire y est devenue de plus en plus préoccupante, menaçant gravement la paix et la stabilité du pays ainsi que la vie et la sécurité de sa population. En tant qu'auteur de la question afghane, les États-Unis doivent agir de manière responsable pour assurer une transition en douceur de la situation en Afghanistan, afin d'éviter que les différentes forces terroristes ne profitent de la situation pour prospérer et de faciliter le processus de paix et de réconciliation en Afghanistan.

Bloomberg : l'Envoyé spécial du Président américain pour le climat John Kerry a dit que sur le climat, la coopération entre les États-Unis et la Chine était la seule voie de se libérer du pacte de suicide mutuel actuel dans le monde. Selon des reportages, la Sous-Secrétaire d'État américaine Wendy Sherman a interrompu son projet de visite en Chine en raison d'un désaccord sur le responsable chinois qu'elle devrait rencontrer. D'après la Chine, quelles sont les perspectives de la coopération sino-américaine ?

Zhao Lijian : Concernant votre question sur la visite en Chine de Wendy Sherman, je n'ai pas d'information à publier.

En ce qui concerne la déclaration de l'Envoyé spécial John Kerry que vous mentionniez, la lutte contre le changement climatique et la promotion du développement vert relèvent de la responsabilité commune de la communauté internationale, qui appelle à des actions, des réponses et une coopération mondiales. En tant que plus grand pays en développement et plus grand pays développé du monde, la Chine et les États-Unis partagent des missions communes dans la lutte contre le changement climatique. Nous devons intensifier la communication et la coordination et jouer un rôle exemplaire au sein de la communauté internationale. Dans le même temps, je tiens à souligner que la coopération sino-américaine dans des domaines spécifiques est étroitement liée à l'ensemble des relations sino-américaines. Les États-Unis ne doivent pas, d'une part, s'ingérer arbitrairement dans les affaires intérieures de la Chine et nuire aux intérêts de la Chine, d'autre part, demander à la Chine de faire preuve de compréhension et de soutien dans les affaires bilatérales et internationales. Les États-Unis devront créer des conditions favorables à la coordination et à la coopération sino-américaines dans des domaines importants.

Ces derniers jours, la Chine a lancé le marché national du carbone. Et les premières entreprises entrées dans le marché représentent plus de 4 milliards de tonnes d'émission de CO2. Il deviendra le plus grand marché du genre du monde en termes de quantité d'émissions de gaz à effet de serre couvertes. La Chine s'efforcera d'atteindre le pic des émissions de carbone avant 2030 et la neutralité carbone d'ici 2060. Du pic des émissions de carbone à la neutralité carbone, la Chine prendra beaucoup moins de temps que les pays développés. Il s'agit d'une décision stratégique majeure prise par la Chine, fondée sur sa responsabilité de construire une communauté d'avenir partagé pour l'humanité et sur l'exigence inhérente au développement durable, ce qui ajoutera une nouvelle dynamique et une nouvelle confiance à la coopération mondiale sur la lutte contre le changement climatique. En matière de lutte contre le changement climatique et de réalisation de la réduction des émissions de carbone, la Chine s'attend à ce que les États-Unis joignent leurs paroles aux actes, remplissent effectivement leurs obligations et apportent leur part de contribution.

RIA Novosti : Sur les inondations dans le Henan, y a-t-il des ressortissants étrangers parmi les victimes ?

Zhao Lijian : Ces derniers jours, de rares pluies torrentielles ont frappé de nombreux endroits dans la province du Henan, inondant Zhengzhou et d'autres villes. Conformément aux instructions importantes du Président Xi Jinping, le gouvernement central de la Chine et le gouvernement provincial du Henan ont rapidement organisé des efforts de lutte contre les inondations et de secours. L'Armée populaire de libération et la police armée se sont immédiatement rendues au Henan pour le secours. Certains entreprises et internautes solidaires y ont également fait des dons en argent et en matériel. Les graves catastrophes font ressortir les grands amours, et la véritable solidarité se voit dans le malheur. Nous pensons que les habitants du Henan surmonteront certainement la catastrophe et feront du bon travail dans la lutte contre les inondations et les secours, ainsi que dans le rétablissement après les inondations.

Le gouvernement chinois accorde toujours la priorité absolue à la sécurité de la vie et des biens du peuple et traite les ressortissants étrangers en Chine sur un pied d'égalité. Jusqu'à présent, nous n'avons reçu aucun rapport faisant état de victimes étrangères dans le Henan.

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